1ère enquête "SRG Trend" relative à la votation du 22 septembre 2024

Situation en début de campagne :

Initiative biodiversité – une majorité serrée l’approuve

Réforme de la prévoyance professionnelle LPP – une majorité relative en sa faveur

Etude sur mandat de la SRG SSR

Si les votations avaient eu lieu dès le 4 août 2024, l’Initiative biodiversité aurait été adoptée sur le fil. La situation concernant la Réforme LPP se présente ouverte : Elle aurait rencontré seulement une majorité relative. La formation de l’opinion ne se trouve qu’à un stade peu avancé et la participation, avec 43 %, est légèrement inférieure à la moyenne à long terme (47 % entre 2011 et 2023 selon l’OFS).

Il s’agit là d’un cliché instantané à environ cinq semaines du jour des votations, et non pas d’un pronostic. L’étude décrit la situation de départ en début de phase des campagnes principales.

Toute désignation, dans ce document, de personne, de statut ou de fonction s’entend indifféremment au féminin et au masculin.

Toutes les indications valent avec une probabilité de 95 % affectée d’une marge d’imprécision de ± 2.8 points de pourcentage. La campagne de votation ne fait que commencer et l’opinion à se former, faits dont il est prouvé qu’ils peuvent influencer le rapport des Oui et des Non lors des votations populaires. A cela s’ajoutent des effets dus à la mobilisation, encore inconnue, déclenchée par les campagnes.

Les constats de l’enquête font l’objet d’un positionnement théorique par le gfs.bern à l’aide de l’approche dispositionnelle

Ici se trouvent des informations générales sur les projets mis aux votations de septembre, et ici sur la méthode sous-tendant les enquêtes de tendance SRG.

En outre, vous pouvez télécharger ici un recueil complet des graphiques.

Initiative biodiversité

Intentions de vote actuelles de justesse en faveur du Oui

Si la votation sur l’Initiative biodiversité avait eu lieu dès le début du mois d’août 2024, 51 % des personnes titulaires du droit de vote fermement décidées à participer auraient résolument ou plutôt voté en sa faveur, et 43 % auraient voté contre.

L’estimation quant à l’issue dessine un tableau plus critique que ne le font les intentions de vote exprimées. Selon un pronostic pour le jour des votations proprement dit, 27 % des personnes mobilisées s’attendent à une acceptation, tandis qu’une majorité de 73 % prévoient un refus. La part de Oui est estimée en moyenne à seulement 45 %.

Stade moyen de formation de l’opinion

En cette phase précoce de la campagne de votation, 61 % manifestent déjà des intentions de vote fermes et 6 % se montrent encore indécis. En outre, les décisions de vote s’appuient sur un contenu solide. Le stade de formation de l’opinion est déjà moyennement avancé.

Le schéma du conflit : Soutien en provenance de la gauche, des agglomérations, de la Romandie et des femmes

En premier lieu, le projet révèle un schéma conflictuel de nature politique. Les sympathisants-es du PS et des Verts sont une majorité claire à soutenir le projet. Au sein du PVL, 67 % soit un pourcentage clair veulent voter résolument pour ou plutôt pour l’initiative. Les sympathisants-es du Centre refusent majoritairement l’initiative, celles et ceux du PLR et de l’UDC s’expriment de façon encore un peu plus résolue contre elle. Avec 51 % d’approbation, les Indépendants tendent vers le Oui dans les mêmes proportions que l’ensemble des titulaires du droit de vote.

Il existe de nettes différences de majorité par sexe et par types de zones habitées. Les hommes, et les personnes vivant à la campagne, sont majoritairement contre l’initiative.

 

 

Les femmes, et les personnes qui vivent dans des agglomérations, veulent en majorité voter pour l’Initiative biodiversité.

Selon une différenciation par langues, l’initiative reçoit actuellement le plus important soutien en Suisse francophone : Actuellement, 57 % des Romands-es veulent voter en faveur de l’initiative. De nombreuses personnes francophones interrogées sont « plutôt » pour l’initiative et non encore fermement décidées.

En Suisse italophone, l’initiative reçoit 51 % de soutien et en Suisse germanophone seule une majorité relative de 49 % se prononce en faveur de l’initiative.

Argumentaire : Le jugement porté sur la situation de la biodiversité est décisif

Le camp du Oui reçoit un vaste soutien lorsqu’il argumente de manière générale en faveur de la protection de l’environnement. Approximativement les trois quarts des personnes interrogées ayant l’intention de voter jugent graves les conséquences de la destruction de l’environnement. 65 % considèrent la Nature menacée par l’utilisation intensive des sols et l’expansion urbaine. Seule une majorité ténue de 54 % soutient l’argument concrètement formulé en direction de la biodiversité, à savoir que la disparition des espèces va engendrer des milliards de coûts si rien n’est fait.

Les arguments en faveur du Non sont plus controversés. 54 % considèrent que l’agriculture se retrouvera sous pression si l’on étend les surfaces protégées. 50 % voient un problème au niveau de l’espace habitable si les règlements applicables à la construction neuve sont durcis. L’argument le plus polémiqué est celui posant cette question : la Confédération et les Cantons œuvrent-ils déjà suffisamment en faveur de la biodiversité ? 45 % répondent Oui à cet argument, 51 % estiment qu’ils en font trop peu.

 

 

 

L’analyse de l’effet de tous les arguments sur les intentions de vote jusqu’à présent manifestées montre que c’est la façon de voir le problème qui est décisive. Qui a la conviction que suffisamment est fait pour lutter contre la diminution de la biodiversité sera beaucoup plus enclin au Non que la moyenne. Qui en revanche voit des milliards de coûts déferler sur la Suisse au titre de la biodiversité si l’on ne fait pas preuve de plus d’engagement, sera plus enclin à voter Oui à l’initiative. Et de fait, c’est le jugement concret du problème et celui de la problématique de la biodiversité en baisse qui expliquent de manière décisive les intentions de vote actuelles. Le camp du Oui peut argumenter en s’appuyant en toile de fond sur l’image du paysage, et sur les conséquences de la destruction de l’environnement. Le camp du Non peut surtout argumenter en s’appuyant sur les conséquences que cela aurait sur l’agriculture, tandis que l’argumentation sur de l’espace habitable contribue peu à expliquer les intentions actuelles de voter Non.

Tendance dans la formation de l’opinion

Le débat sur l’Initiative biodiversité s’est ouvert seulement cet été, et il décidera en définitive du résultat de l’Initiative biodiversité devant les urnes le 22 septembre 2024. En situation de départ, il est déjà reconnaissable que le jugement porté sur la pression qu’exerce le problème figure au cœur du débat. Le camp en faveur de l’initiative a quelques avantages en situation de départ et atteint de justesse le seuil de la majorité. S’il réussit à présenter la biodiversité comme un problème sous-estimé, il pourra conserver sa majorité de justesse. Il peut à ce titre compter sur le fait que d’une manière générale des majorités voient de gros problèmes environnementaux surgir en Suisse.

Plus le camp adverse introduit dans le débat les mesures prises aujourd’hui en faveur de la biodiversité et, complémentairement, la pression s’exerçant sur l’agriculture suisse en raison de l’extension des superficies protégées, plus il faut s’attendre à un cas normal de formation de l’opinion vis-à-vis d’initiatives :

 

Au fur et à mesure que les opinions se forment, les initiatives voient la plupart du temps leur approbation s’éroder. La cause de cette tendance, ce sont généralement les conséquences négatives concrètes, tandis que le problème auquel l’initiative veut s’attaquer glisse, lui, en arrière-plan. Durant l’été déjà, l’initiative a perdu sur ce chemin une partie de son avance, à la campagne et en Suisse germanophone. Si cette évolution se propage maintenant, au cours de la campagne principale, à d’autres régions, en direction des femmes et chez les Indépendants, l’initiative a peu de chances d’être adoptée. Un Non correspond aussi à ce qu’attend la grande majorité des votants-es mêmes.

Réforme de la prévoyance professionnelle LPP

Intentions de vote actuelles de justesse en faveur du Oui

Au début du mois d’août, la Réforme LPP aurait été adoptée uniquement par une majorité relative. 49 % des titulaires du droit de vote ayant l’intention ferme de voter l’auraient fait en faveur du projet, et 39 % auraient voté contre. En situation de départ, cela procure au camp du Oui une avance de 10 %.

Une majorité des personnes désireuses de participer s’attend à ce que le projet  soit adopté devant les urnes (57 % estiment la part de Oui supérieure à 50 % lors de la votation). L’issue attendue de la votation est toutefois serrée. La part de Oui à la Réforme LPP est estimée en moyenne à 50,5 %.

Stade peu avancé de formation de l’opinion

Seulement 44 % des personnes désireuses de participer expriment des intentions de vote fermes quant à la Réforme LPP, et 12 % – soit un pourcentage comparativement élevé – sont encore totalement indécises. Il n’empêche qu’un ancrage argumentatif des décisions de vote est déjà reconnaissable (degré d’explication de la régression : 47 %).

Cela correspond dans l’ensemble à un stade moyennement avancé, tout au plus, de formation de l’opinion. Des changements sont à attendre avec les campagnes principales en cours de démarrage, en particulier chez les personnes indécises ou celles qui ont seulement tendance à s’être décidées.

Schéma conflictuel préliminaire : Vents contraires en provenance des extrémités politiques et de la Romandie

L’orientation politique, selon les partis, des personnes désireuses de participer, est l’un des paramètres les plus puissants pour expliquer les intentions de vote précoces vis-à-vis de la Réforme LPP. En outre, la confiance envers le gouvernement, la région linguistique et le revenu du foyer sont des paramètres influents dans la décision relative à la Réforme LPP.

Sont clairement en faveur du projet, au début de la phase de campagne principale, les électorats proches du PVL, du Centre et du PLR. Sont contre le projet les personnes désireuses de participer qui sympathisent avec le PS, même si, fait surprenant, ce refus est ténu. Chez les Verts, 42 % tendent vers le Oui et 38 % vers le Non. Les Indépendants tendent vers le Oui, de même pour les personnes désireuses de participer proches de l’UDC. Mesurées à l’aune des mots d’ordre, les élites et les bases des partis du centre sont d’accord ; aux extrémités de l’échiquier, ces mots d’ordre ne font pas que des adeptes.

 

 

Ainsi des pans considérables du PS et des Verts veulent voter pour la réforme, tandis que dans les rangs de l’UDC des pans tout aussi importants veulent voter contre elle.

En situation de départ, on trouve en dehors des sympathisants-es du PS deux autres sous-groupes rejetant le projet : Les personnes désireuses de participer qui ne font pas confiance au gouvernement et celles vivant en Suisse francophone. L’approbation de la Réforme LPP augmente en outre avec la formation scolaire et le revenu du foyer, mais elle représente la majorité (relative) dans toutes les catégories de revenus et tous les niveaux d’éducation. Les femmes sont moins souvent résolues que les hommes, mais sont néanmoins une majorité relative à soutenir le projet. Une observation par âges montre que ce sont les retraités-es qui apportent le plus de soutien à la réforme, tandis qu’encore presque une personne sur cinq désireuse de participer et âgée de moins de 40 ans n’a pas encore décidé comment elle va voter.

Argumentaire : La réforme est une arnaque vs Le taux de conversion ne doit pas être trop élevé

Les personnes qui soutiennent la réforme disposent de trois arguments capables de réunir une majorité : L’entente règne presque déjà sur le fait qu’il est important d’améliorer la situation des personnes travaillant à temps partiel, en particulier celle des femmes (87 % plutôt/entièrement d’accord) 54 % trouvent que c’est une bonne chose que la Réforme LPP fasse diminuer les cotisations des personnes actives moins jeunes parce que cela accroît leurs opportunités sur le marché du travail. Et 49 % reconnaissent que le taux de conversion pour les pensions LPP ne doit pas être trop élevé car sinon les personnes actives devraient combler les trous. Conformément à une analyse de régression, cet argument dernier cité est le plus efficace de tous les arguments Pour.

Si l’on indexe les attitudes sur les arguments, 53 % des personnes Pour en sont plus proches, et 36 % des personnes Contre. 11 % sont indifférentes.

 

 

L’avantage des personnes qui approuvent, en situation de départ, se trouve donc confirmé dans les attitudes envers les différents arguments de campagne.

L’avance du Oui est relativisée toutefois par l’analyse de régression, car l’argument le plus efficace envers une décision de vote sur la Réforme de la prévoyance professionnelle LPP est un argument du camp adverse : 51 % se rangent aux côtés des adversaires de la réforme et la qualifient d’arnaque, parce que pour elles des salariés verseraient des cotisations plus élevées pour recevoir, plus tard, une pension moins élevée. L’argument Contre le plus partagé est toutefois celui selon lequel, compte tenu de l’inflation et des taux d’intérêt élevés, une diminution des pensions LPP serait ingérable pour beaucoup de personnes (65 % plutôt/entièrement d’accord). En revanche, l’argument adverse des PME ne convainc pas vraiment jusqu’à présent : 53 % ne sont pas d’accord avec l’affirmation selon laquelle les PME ne peuvent pas assumer la responsabilité les coûts des cotisations salariales croissantes à la caisse de pension.

Tendance dans la formation de l’opinion

Sans connaissance de la dynamique sous-tendant la formation de l’opinion au fil de la campagne, les pronostics relatifs à l’issue de la votation sont peu assurés. En l’état aujourd’hui, il faut laisser l’issue de la votation en suspens. Ce qui se dessine toutefois, c’est que la décision LPP fera l’objet d’une dure lutte, car les rapports de majorité s’avèrent ténus, car les mots d’ordre des partis ne sont vraiment respectés qu’au centre de l’échiquier politique et parce que le projet est complexe. Le tableau de l’opinion s’avère donc, à ce stade précoce, peu cristallisé. Dans de nombreux sous-groupes, les majorités sont tout sauf claires. En particulier les sympathisants-es des partis situés aux extrémités ne se sont pas encore forgés-es d’opinion définitive et ils/elles devraient devenir des cibles des campagnes. La phase de campagne principale qui maintenant est en train de démarrer devrait encore influencer ce portrait précoce de l’opinion ici tracé.

 

Dans un cas normal de formation de l’opinion sur un projet émanant des autorités, les intentions de vote de l’électorat s’alignent, au fil de la campagne, sur les recommandations du Conseil fédéral et du Parlement. Si ce cas normal se produit, la Réforme de la prévoyance professionnelle LPP sera adoptée le 22 septembre 2024. Les personnes titulaires du droit de vote partent elles-mêmes de ce scénario : Elles s’attendent à ce que la Réforme LPP soit acceptée de justesse.

Toutefois, les arguments Contre pèsent déjà lourd en situation de départ. Des retraites moins élevées constituent un avertissement, capable de réunir un majorité, en provenance du camp des adversaires, l’arnaque sur les pensions est une peur déterminante lors de la décision de vote. Cela parle pour une diminution de la part de Oui au fil de la campagne, si les adversaires réussissent à prendre clairement le dessus et à mobiliser par le biais de leur argumentaire.

Intentions de participer

Intention moyenne de participer aux votations du 22 septembre 2024.

La volonté jusqu’à présent mesurée de participer le 22 septembre 2024 se situe, avec 43 %, un peu en dessous de la moyenne sur de longues années (47 % entre 2011 et 2023 selon l’OFS).

 

 

Ce pourcentage pourrait continuer d’augmenter au fil de la campagne, faisant que pour le moment se dessine une participation moyenne devant les urnes le 22 septembre 2024.

Profil des personnes désireuses de participer

Comme à l’habitude, les titulaires du droit de vote d’un certain âge, détenant un niveau d’éducation élevé et percevant de hauts revenus manifestent des intentions accrues d’aller voter. Si le débat ne s’étend pas à d’encore plus larges milieux, le schéma de participation devrait également être proche, le 22 septembre 2024, du schéma actuel. Mérite d’être cité le fait que les titulaires du droit de vote plutôt sceptiques envers le gouvernement manifestent une volonté marquée de participer (49 %).

 

Il en va de même pour l’électorat de gauche (PES : 53 %, PS : 56 %) et l’électorat résidant en territoire urbain (49 %). Une observation par régions linguistiques montre qu’actuellement la mobilisation est la plus forte en Suisse germanophone (DCH : 44 %), tandis qu’elle reste inférieure en Suisse francophone et italophone (FCH : 40 % et ICH : 39 %). La mobilisation est la plus faible chez les jeunes membres de l’électorat (18-39 ans : 16 %), chez les Indépendants (30 %) et chez les personnes ayant un niveau d’éducation moyen (30 %).

Façon de citer

Première session de l’enquête Trend SRG-SSR sur les votations du 22 septembre 2024, réalisée par l’Institut de recherche gfs.bern entre le 29 juillet et le 12 août 2024 auprès de 12332 titulaires du droit de vote. La marge d’erreur statistique est donc de +/- 2.8 pour cent.

Méthode et base de données

La partie téléphonique de l’enquête présente a été réalisée par le Service d’enquête gfs, l’institut de recherche gfs.bern est en charge de l’évaluation et de l’analyse des données.

Le sondage suit la procédure RDD/Dual Frame, via les réseaux fixe et mobile. Dans le cadre du mandat SSR, le sondage téléphonique des électeurs est complété par un sondage en ligne depuis l’automne 2018, afin de renforcer la taille d’échantillonnage en Suisse romande et au Tessin. La partie en ligne a été réalisée sous forme de sondage opt-in (sondage participatif) via les portails en ligne de SRG SSR Médias. De plus amples informations sur le mandat et la méthode sont disponibles ici.

Pour pouvoir émettre des affirmations par régions linguistiques, nous avons tenu compte plus que proportionnellement des minorités linguistiques au cours de l’enquête CATI. Les proportions ont été rectifiées pour pouvoir émettre des affirmations au niveau national.

Nous ne pouvons émettre aucune affirmation sur la majorité des cantons vu que le nombre de personnes interrogées ne suffit pas pour effectuer des analyses assurées au niveau cantonal.

Vous trouverez ici plus d’informations sur la théorie et la méthode des sondages SRG Trend.

Rapport technique succinct

Commettant : Conférence CR de la SRG SSR
Corpus de base : Titulaires du droit de vote Suisses
Origine des adresses CATI : Plan d’échantillonnage Gabler/Häder pour RDD/dual-frame; corrigé par liste Swiss Interview
Origine des adresses en ligne : Sondage opt-in via les portails Internet de SRG SSR
Relevé des données : par téléphone, assisté par ordinateur (CATI) et en ligne
Nature de l’échantillonnage CATI : randomisé/par régions linguistiques; méthode de la date de naissance dans le foyer selon régions linguistiques
Nature de l’échantillonnage en ligne : Sondage de participation ouvert
Période d’enquête : 29 juillet – 12 août 2024
Jour médian de l’enquête : 4 août 2024
Taille des échantillons : minimum 1’200, réel 12332 (Cati: 1205, Online: 11127), n DCH: 8961, n FCH: 2947, n ICH: 424
Erreur d’échantillonnage : ± 2.8 points de pourcentage d’une valeur de 50% (et probabilité de 95%)
Particularités des quotas CATI : sexe/âge interverrouillés
Particularités des quotas en ligne :
Pondération selon : Pondération dual-frame, langue, lieu de résidence, affinité avec un parti, recall, participation
Durée de l’enquête moyenne CATI : 11.2 minutes (écart-type : 2.8 minutes)
Publication : 16 août 2024, 6h00