1ère enquête "SRG Trend" relative à la votation du 30 novembre 2025

Situation en début de campagne :

Initiative service citoyen – au coude à coude

Initiative pour l’avenir – une majorité contre

Etude sur mandat de la SRG SSR

Si les votations avaient eu lieu dès le 10 octobre 2025, l’Initiative pour l’avenir – également connue sous le nom d’Initiative des Jeunes socialistes pour un impôt sur les successions – aurait été rejetée. Relativement à l’Initiative service citoyen par contre, les votations auraient donné un ballotage. Il s’agit là d’un instantané pris à environ sept semaines du jour des votations, et non pas d’un pronostic. L’étude décrit la situation de départ, en début de phase de la campagne principale.

Dans cette phase précoce de la campagne pour les votations, la formation de l’opinion se présente à des stades différemment avancés : avec l’Initiative service citoyen, 48 % des personnes désireuses de participer manifestent une ferme intention de voter pour ou contre ; avec l’Initiative pour l’avenir, elles sont déjà 70 % à avoir une intention analogue. Respectivement 6 % et 3 % sont encore entièrement indécises. En ce début de campagne principale, un argumentaire étayant les décisions de vote au sujet de l’Initiative des Jeunes socialistes est déjà clairement reconnaissable ; il l’est toutefois moins au sujet de l’Initiative service citoyen.

Avec 41 %, la participation au vote est encore nettement inférieure à la moyenne sur de longues années (47,1 % entre 2011 et 2024 selon l’OFS).

Toutes les indications fournies valent avec une probabilité de 95 % affectée d’une marge d’imprécision de ±2,8 %. La campagne pour les votations et la formation de l’opinion ne font que commencer, faits manifestement susceptibles d’influencer la proportion de Oui et de Non lors des votations populaires. A cela s’ajoutent des effets dus à la mobilisation, encore inconnue, déclenchée par les campagnes.

Les constats de l’enquête font l’objet d’un positionnement théorique par le gfs.bern à l’aide de l’approche dispositionnelle

Vous trouverez ici des informations de fond sur les deux projets soumis aux votations de novembre 2025, et ici sur la méthode sous-tendant les enquêtes de tendance SRG. .

En outre, vous pouvez télécharger ici un recueil complet des graphiques.

Initiative service citoyen

Les intentions de vote sont actuellement au coude à coude

En situation de départ, le portrait précoce de l’Initiative « Pour une Suisse engagée (Initiative service citoyen) » s’avère passablement flou. Le 10 octobre 2025, 48 % des personnes désireuses de participer auraient voté en faveur du projet et 46 % contre. Il s’agit d’une situation d’impasse si l’on tient compte de l’erreur d’échantillonnage. 6 % des personnes sont indécises ou ne peuvent / ne veulent pas (encore) se prononcer sur l’Initiative service citoyen.

Les titulaires du droit de vote désirant participer partent jusqu’à présent d’un rejet de l’Initiative service citoyen. Un quart seulement s’attend à un Oui à l’initiative le 30 novembre 2025. 75 % des personnes considèrent un Non comme vraisemblable. La part de Oui est estimée en moyenne à 42,5 %. De façon correspondante, c’est un Non qui est attendu devant les urnes.

Stade bas à moyen de formation de l’opinion

La formation de l’opinion au sujet de l’Initiative service citoyen s’avère moyennement affermie. 22 % des personnes interrogées s’expriment clairement en faveur du projet, et 26 % clairement en sa défaveur. Au total, c’est ainsi une moitié sur le fil des personnes qui manifeste une attitude univoque. 6 % des personnes sont indécises, A ce titre, il reste de la place aux effets des campagnes : 46 % des personnes interrogées ont seulement tendance à s’être décidées (26 % plutôt pour, 20 % plutôt contre) et sont de façon correspondante encore susceptibles d’être influencées dans l’une ou l’autre direction.

Le schéma conflictuel préliminaire : marqué en premier lieu par la politique du parti, et en outre par des effets dus à l’âge et au sexe

La ligne de conflit primaire dans les intentions de vote précoces passe par l’appartenance à un parti. Dans la partie gauche/verte de l’éventail (Verts-es, PS et PVL), on soutient le projet, ce qui n’est pas le cas dans sa partie centrale/droite Les pôles d’opinion sont formés par la base du PVL favorable au Oui, et par les Indépendants favorables au Non. Par ailleurs, l’âge, le sexe et la région linguistique jouent un rôle décisif.

Les personnes désireuses de participer proches du PVL, du PS et du PES se rangent majoritairement derrière le projet. Tandis que les personnes dans l’entourage du PVL suivent ainsi le mot d’ordre de leur parti, les sympathisants-es des Verts-es et du PS se détachent de la ligne officielle du parti d’attache national.

Les bases des partis restants campent majoritairement sur la position (à attendre) des élites de leurs partis respectifs.

Offrent en outre un soutien majoritaire à l’Initiative service citoyen les personnes de 18 à 39 ans, celles détenant un haut niveau de formation scolaire, les participants-es en Suisse francophone et des régions rurales, celles faisant beaucoup confiance au gouvernement ainsi que les hommes.

Les voix les plus nettement opposées au projet proviennent des rangs du PLR et des Indépendants, des couches sociales détenant un niveau d’éducation bas ou moyen ainsi que de Suisse italophone.

Arguments : renforce la solidarité et la conscience des responsabilités vs charge financière

En termes de contenu, la situation de départ de l’Initiative service citoyen se présente proche des intentions de vote manifestées : indexés et au travers de l’argumentation, 58 % personnes désireuses de participer sont plus proches du camp du Oui, et 34 % du camp du Non. 8 % ne sont pas clairement classables dans l’un des deux camps. Cette valeur indexée de l’approbation au travers de l’argumentation est supérieure, pour tous les électorats de partis, à celle des intentions de vote. Chez l’électorat du PVL, du Centre et du PLR désireux de participer, ainsi que chez les indépendants, l’approbation au travers de l’argumentation est nettement supérieure à la part des intentions de vote, ce qui signale la présence, encore, d’un potentiel au sein de ces groupes.

Les trois arguments Pour testés rencontrent tous une approbation majoritaire et ils développent un effet positif sur la décision de vote. Le plus efficace s’avère l’argument selon lequel un engagement conjoint promouvrait la solidarité et le sens des responsabilités vis-à-vis de la collectivité. 73 % des personnes désireuses de participer se rangent à cette affirmation, 23 % s’y opposent.

Un peu moins efficace mais jouissant malgré tout d’une vaste approbation (69 %), l’argument convainc selon lequel ce service vaut à égalité pour tous les sexes et qu’ainsi le principe de la milice au sens de la mise sur un pied d’égalité serait modernisé. L’argument montrant le moins d’influence sur la décision de vote est celui selon lequel une obligation générale d’accomplir le service renforcerait la sécurité du pays. Il n’en reste pas moins soutenu par une majorité de 55 %.

Parmi les arguments Contre, un seul parvient jusqu’à présent à convaincre une majorité : 59 % acquiescent que l’introduction d’une obligation générale de servir engendrerait des coûts supplémentaires considérables, et ainsi une charge financière pour la Confédération et les Cantons. Il s’agit aussi, au passage, de l’argument le plus efficace contre le projet. Sur la question de savoir si l’obligation de servir passe à côté de son objectif – du fait que les personnes accomplissant le service ne renforceraient pas en priorité l’armée et la protection civile et qu’elles bifurqueraient vers d’autres domaines –, l’électorat se montre divisé (44 % d’approbation, 46 % de refus). Toutefois, le fait que le service obligatoire général constitue un empiètement d’ampleur sur la liberté individuelle soit majoritairement rejeté (57 % plutôt pas ou pas du tout d’accord) s’avère également un argument Contre important.

Tendance dans la formation de l’opinion

Sur le plan typologique, l’Initiative service citoyen est un projet polarisant affecté d’un léger avantage pour le camp du Oui. Cette estimation se fonde aussi bien sur les intentions de vote mesurées que sur la situation et le contenu de l’argumentation. Le fait que, en ce début de phase de campagne principale, seule une majorité relative de personnes désireuses de participer adopte une attitude positive vis-à-vis de l’initiative suggère une situation de départ fondamentalement ouverte mais tendant à l’approuver. Il ne s’agit pas d’un schéma atypique pour une initiative populaire, mais non plus d’une garantie de réussite ultérieure lors de la votation.

Si se produit le cas normal de formation de l’opinion avec une initiative conformément à l’approche dispositionnelle, les intentions de vote vont s’aligner au fil de la campagne sur les recommandations du Conseil fédéral et du Parlement.

Au sein du débat public, les arguments Contre acquièrent plus de poids, ce qui renforce les incertitudes ou les doutes semés envers le projet. Si ce déroulé habituel devait se mettre en place aussi dans le cas de l’Initiative service citoyen, un Non le dimanche des votations serait vraisemblable. La question qui reste ouverte en revanche est celle de savoir quelle ampleur va effectivement prendre ce décalage.

Une stabilisation, voire une légère augmentation des parts de Oui serait envisageable si le camp du Oui réussit à maintenir haute la pression perçue du problème, en lien contextuel avec la cohésion de la société ou l’égalité au sein du système de milice. De façon correspondante, le fait sera décisif de savoir si le débat se concentre sur des aspects de la solidarité et de l’égalité des droits au sein de la société, ou sur des questions ayant trait à la restriction des droits et à la charge financière.

Initiative pour l’avenir

Intentions, actuellement, de voter Non

Si la votation sur l’Initiative pour l’avenir (Initiative des Jeunes socialistes pour l’impôt sur la succession) avait eu lieu dès le 10 octobre 2025, 62 % des titulaires du droit de vote fermement décidés à participer auraient fermement ou plutôt voté en sa défaveur. 35 % auraient été fermement pour ou plutôt pour cette initiative. L’avance détenue par les adversaires de l’initiative est donc de 27 %, et c’est sur la défensive que l’initiative des Jeunes socialistes entre dans la phase de campagne principale.

Le pronostic donné par les titulaires du droit de vote désirant participer est clair : ces personnes sont 85 % à partir d’un refus le 30 novembre 2025, et seulement 15 % à partir d’une approbation. La part de Oui est estimée en moyenne à 38,3 %.

Stade moyen de formation de l’opinion

Dans cette phase précoce, le tableau d’opinion s’avère déjà relativement affermi, avec 70 % de personnes fermement décidées et avec un robuste ancrage des décisions de vote dans l’argumentation. 27 % seulement des personnes désireuses de se rendre aux urnes n’ont pas encore d’intention de vote ferme pour ou contre l’initiative et commencent seulement à tendre dans une direction, tandis que 3 % supplémentaires n’ont encore pris aucune décision pour l’instant.

Le stade de formation de l’opinion est par conséquent déjà moyennement avancé, ce qui restreint la marge d’effets de la campagne.

Le schéma conflictuel préliminaire : les lignes de conflit majeures passent par la préférence partisane, le sexe, la génération et les régions linguistiques

Le schéma conflictuel de l’Initiative pour l’avenir a un aspect familier, connu des initiatives de gauche : Les sympathisants-es des Verts-es et du PS la soutiennent clairement, tandis que les électorats d’autres partis la rejettent tout aussi nettement. La polarisation est forte : les Verts-es (77 % pour) et l’UDC (88 % contre) marquent les deux pôles d’opinions. Les Indépendants se rangent dans le camp du refus (81 % contre). Tous les électorats de partis adhèrent majoritairement au mot d’ordre de leur parti d’attache respectif. Le PVL n’a pas encore émis de mot d’ordre officiel. En situation de départ, sa base se montre critique vis-à-vis du projet (74 % contre).

De la sorte, aucun conflit élite/base ne se dessine et les fronts politiques des partis sont clairs.

En dehors des personnes désireuses de participer proches du PS et des Verts-es, cette initiative des Jeunes socialistes ne réunit une majorité de toute justesse que chez les Suisses italophones désirant participer. Par ailleurs, elle bénéfice de sympathies accrues auprès des femmes, des personnes les plus jeunes souhaitant participer et des catégories de revenus moyens.

Au niveau régional, le soutien manifesté en Suisse italophone et francophone est plus élevé qu’en Suisse germanophone. En outre, l’Initiative pour l’avenir suscite un peu moins de refus dans les villes et en zones rurales que sur les territoires habités situés entre les deux. A l’exception de la Suisse italophone, il en résulte, en situation de départ, un Non couvrant l’ensemble du territoire.

Argumentaire : émettre un signal en faisant contribuer les riches à la protection du climat vs Risques de manque de liquidités pour les entreprises familiales

Environ les deux tiers des titulaires du droit de vote désirant participer ont des doutes quant à l’efficacité de l’impôt planifié : ces personnes craignent que les riches parviendraient à les contourner ou partiraient à l’étranger. Sont d’une ampleur similaire les craintes que les personnes héritant d’une entreprise aient des problèmes de liquidités et que des entreprises familiales se retrouvent en difficulté. Les avis divergent en revanche sur la question de savoir si les instruments promouvant la protection du climat suffisent déjà – cet argument convainc en particulier dans l’entourage du Centre, du PLR et de l’UDC.

Simultanément, 55 % der personnes interrogées se rangent derrière l’affirmation selon laquelle les ultra-riches, en raison de leurs émissions polluantes disproportionnées, devraient plus fortement contribuer à la protection du climat et que sans moyens financiers supplémentaires de vastes pans de la population vont devoir assumer cette charge. La question divise, toutefois, de savoir si la Suisse devrait émettre un signal en faisant également assumer la protection du climat aux riches :

tandis que l’argument du camp gauche/vert rencontre une forte approbation, il se heurte à du scepticisme au centre de l’éventail politique et sur la droite de ce dernier.

Une observation d’ensemble fait ressortir une majorité d’adversaires : 50 % des personnes interrogées tendent vers l’argumentation des positions adverses, 41 % vers les arguments du Oui, 9 % se montrent indifférentes. La forte approbation basée sur l’argumentaire dans l’entourage du PVL (48 %) ressort et se situe, au sein de ce parti, nettement au-dessus de la part de Oui (24 %) dans les intentions de vote.

Malgré l’avantage quantitatif du camp adverse, l’analyse des effets des arguments suggère un léger avantage pour les personnes à l’origine de cette initiative. L’argument producteur du plus puissant effet est que la Suisse devrait émettre un signal informant que la protection du climat est le devoir non seulement de la collectivité mais aussi et plus spécialement des gens fortunés. Ensuite toutefois, deux arguments Contre dominent la formation de l’opinion : la crainte que cet impôt occasionne des problèmes de liquidités aux héritiers d’entreprises et que des entreprises familiales se retrouvent en difficultés, ainsi que le risque que les riches parviennent à contourner l’impôt. Ces deux aspects marquent de façon déterminante l’attitude de refus actuelle.

Tendance dans la formation de l’opinion

C’est sur la défensive que l’Initiative pour l’avenir entre dans la campagne principale pour la votation : dans cette phase précoce de campagne, la résistance – du centre politique jusqu’au pôle de droite et dans de vastes pans d’autres groupes de population – est déjà clairement formée. En outre, les titulaires du droit de vote sont une majorité à s’attendre à un refus de l’initiative devant les urnes, issue de votation typiquement rencontrée avec les initiatives populaires.

Certes prédomine le soutien, arguments à l’appui, des adversaires de l’initiative, mais l’argument à forte charge morale de ses partisans-es – qu’il faut que les riches contribuent plus à la protection du climat – produit manifestement de l’effet.

Au fur et à mesure que la campagne pour les votations progresse, la perception devrait continuer à s’éloigner de la définition du problème livrée par les initiateurs-trices pour se rapprocher des points faibles et des risques inhérents à cette amorce de solution proposée, et l’on sait empiriquement que cela fait augmenter la part de Non. L’approbation par les sympathisants-es du PS et des Verts-es semble assurée, tandis que les sympathies présentes dans d’autres groupes, par exemple parmi les titulaires du droit de vote italophones, devraient s’effriter au fil de la campagne.

Pour une initiative, un démarrage nettement en dessous de la barre des 50 % ne présage guère de bon. En raison de la situation de départ, de la première évaluation adossée à un argumentaire et de l’attitude clairement attentiste de la population, un Non à l’Initiative pour l’avenir le 30 novembre 2025 observé depuis aujourd’hui semble toutefois plus probable qu’un Oui.

Intentions de participer

Intention de participer à la votation du 30 novembre 2025 inférieure à la moyenne.

La volonté jusqu’à présent mesurée de participer le 30 novembre 2025 se situe, avec 41 %, nettement en dessous de la moyenne sur de longues années (47,1 % entre 2011 et 2024 selon l’OFS).

Dans cette phase précoce de la campagne pour les votations, les deux projets ne mobilisent pas vraiment de grands pans de la population. Mais ce pourcentage pourrait augmenter au fur et à mesure que le dimanche des votations se rapproche, faisant que pour le moment se dessine une participation moyenne devant les urnes le 30 novembre 2025.

Profil des personnes désireuses de participer

Comme d’habitude en présence d’une intention de voter réduite, ce sont les titulaires du droit de vote d’un certain âge, masculins et percevant de hauts revenus qui, comparé à leurs groupes antagonistes, manifestent des intentions accrues d’aller voter.

Une observation sous l’angle politique fait ressortir les sympathisants-es des partis de gauche/verts qui affichent une intention de voter particulièrement forte, comme aussi d’ailleurs les titulaires du droit de vote proches du PLR. Il n’est pas reconnaissable que la mobilité précoce soit plombée par une attitude critique envers le gouvernement.

Une observation par régions linguistiques montre que la mobilisation est actuellement un peu plus forte en Suisse francophone qu’en Suisse germanophone et italophone. C’est remarquable dans la mesure où la Suisse germanophone est mobilisée tôt d’habitude dans les luttes politiques entourant les votations vu que c’est de là-bas que partent les campagnes.

Au fil de la campagne pour les votations, le débat devrait déborder vers d’autres milieux et faire que la composition des voix participantes puisse encore changer d’ici au 30 novembre 2025.

 

Façon de citer

Première session de l’enquête Trend SRG-SSR sur les votations du 30 novembre 2025, réalisée par l’Institut de recherche gfs.bern entre le 6 octobre et le 20 octobre 2025 auprès de 14’785 titulaires du droit de vote. La marge d’erreur statistique est donc de +/- 2.8 pour cent.

Méthode et base de données

La partie téléphonique de l’enquête présente a été réalisée par le Service d’enquête gfs, l’institut de recherche gfs.bern est en charge de l’évaluation et de l’analyse des données. Le sondage suit la procédure RDD/Dual Frame, via les réseaux fixe et mobile.

Dans le cadre du mandat SSR, le sondage téléphonique des électeurs est complété par un sondage en ligne depuis l’automne 2018, afin de renforcer la taille d’échantillonnage en Suisse romande et au Tessin. La partie en ligne a été réalisée sous forme de sondage opt-in (sondage participatif) via les portails en ligne de SRG SSR Médias.

 

 

Depuis le début de l’année 2024, avec l’aide de Boomerang Ideas, nous réalisons également des enquêtes systématiques sur les médias sociaux.

Nous ne pouvons émettre aucune affirmation sur la majorité des cantons vu que le nombre de personnes interrogées ne suffit pas pour effectuer des analyses assurées au niveau cantonal.

Vous trouverez ici plus d’informations sur la théorie et la méthode des sondages SRG Trend.

Rapport technique succinct

Commettant : Conférence CR de la SRG SSR
Corpus de base : Titulaires du droit de vote Suisses
Origine des adresses CATI : Plan d’échantillonnage Gabler/Häder pour RDD/dual-frame; corrigé par liste Swiss Interview
Origine des adresses en ligne : Sondage opt-in via les portails Internet de SRG SSR
Relevé des données : par téléphone, assisté par ordinateur (CATI) et en ligne
Nature de l’échantillonnage CATI : randomisé/par régions linguistiques; méthode de la date de naissance dans le foyer selon régions linguistiques
Nature de l’échantillonnage en ligne : Sondage de participation ouvert
Période d’enquête : 6 octobre – 20 octobre 2025
Jour médian de l’enquête : 10 octobre 2025
Taille des échantillons : minimum 1’200, réel 14’785 (Cati: 501, Online: 13’784 , Boomerang Ideas: 500), n DCH: 11’508 , n FCH: 2’950, n ICH: 327
Erreur d’échantillonnage : ± 2.8 points de pourcentage d’une valeur de 50% (et probabilité de 95%)
Particularités des quotas CATI : régions linguistiques
Particularités des quotas en ligne :
Pondération selon : Pondération dual-frame, langue, lieu de résidence, affinité avec un parti, recall, participation, pondération méthodologique
Durée de l’enquête moyenne CATI : 10.9 minutes (écart-type : 3.6 minutes)
Publication : 24 octobre 2025, 6h00