Baromètre des transitions 2023

Principaux résultats août 2023

Enquête effectuée auprès des jeunes et des entreprises sur mandat du Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation SEFRI

Objectifs et profil de l’étude

L’objectif du Baromètre des transitions est de recenser les choix des jeunes en matière de formation à la fin de leur scolarité obligatoire et d’évaluer la situation sur le marché des places d’apprentissage en Suisse. Une enquête en ligne, réalisée en trois langues, est menée chaque année à cet effet auprès des jeunes âgés de 15 à 17 ans (sauf au Tessin 14 à 16 ans) et des entreprises comptant au minimum deux employés. Cette enquête est systématiquement réalisée en deux vagues. (archives baromètre des transitions)

En 2023, les échantillons des deux groupes cibles ont été optimisés : les jeunes interrogés sont désormais âgés de 15 à 17 ans et non plus de 14 à 16 ans afin d’atteindre un plus grand nombre de jeunes au cours de la dernière année de scolarité obligatoire. En ce qui concerne les entreprises, on sait désormais d’emblée quelles entreprises forment et lesquelles ne forment pas. La proportion d’entreprises formatrices a été délibérément augmentée dans l’échantillon.

 

Les graphiques ci-après donnent un aperçu des principaux résultats de la deuxième vague d’enquête 2023. Les données présentées ont été obtenues par extrapolation. Les résultats des échantillons ont été extrapolés à la population. Le rapport succinct sur l’enquête d’avril peut être consulté sous le lien suivant: Cockpit avril 2023.

Les résultats de cette deuxième série de 2023 se fondent sur une enquête représentative effectuée auprès de 2071 jeunes et de 3835 entreprises dans toute la Suisse. La méthodologie est détaillée à la fin de ce cockpit.

Le rapport de recherche détaillé sera disponible début décembre 2023.

Aperçu des principaux résultats

Jeunes

Sur les 86 082 jeunes qui ont achevé l’école obligatoire à l’été 2023, 46 % ont commencé une formation professionnelle initiale et 36 % ont opté pour une voie de formation générale. 18 % ont opté pour une solution intermédiaire, pour différentes raisons : 9 % se sont orientés vers une offre transitoire et 9 % vers une année intermédiaire.

En 2023, on constate une augmentation du nombre de jeunes qui réalisent une année intermédiaire. En revanche, moins de jeunes s’orientent vers une voie de formation générale (2018 : 33 %, 2019 : 37 %, 2020 : 41 %, 2021 : 40 %, 2022 : 42 %, 2023 : 36 %). Le pourcentage de jeunes qui ont commencé une formation professionnelle initiale reste stable, tout comme celui des jeunes qui ont opté pour une offre transitoire.

À noter que seule une partie de la demande en places d’apprentissage est représentée ici, à savoir celle des 14-17 ans qui terminent leur scolarité obligatoire.

Entreprises

Parmi les entreprises interrogées dans le cadre de l’enquête, 53 % forment des apprentis. Sur les places d’apprentissage proposées en 2023, 93 % correspondent à des formations professionnelles initiales menant au certificat fédéral de capacité (CFC) et 7 % à des formations professionnelles initiales débouchant sur une attestation fédérale de formation professionnelle (AFP).

La majeure partie des entreprises formatrices a maintenu une offre constante par rapport à 2022 (74 %) ; 11 % des entreprises ont proposé davantage de places d’apprentissage et 8 % ont réduit leur offre.

Les candidatures inadaptées ou l’absence de candidatures sont les principales raisons mentionnées par les entreprises pour expliquer les places d’apprentissage vacantes.

Situation sur le marché suisse des places d’apprentissage

84 % des places d’apprentissage proposées ont été attribuées au plus tard en août 2023. Ce taux est proche de celui des années précédentes et renvoie globalement à une attribution régulière de places d’apprentissage à l’été 2023. Il s’agit néanmoins du taux le plus faible enregistré depuis 2018 (2018 : 86 %, 2019 : 88 %, 2020 : 90 %, 2021 : 88 %, 2022 : 86 %, 2023 : 84 %). Pour la première fois depuis 2018, un léger déséquilibre entre l’offre et la demande se dessine en 2023. Avec une offre de places d’apprentissage constant, la raison la plus fréquemment invoquée par les entreprises pour expliquer les places d’apprentissage vacantes était l’absence de candidatures. L’offre était donc supérieure à la demande. A l’inverse, les jeunes déclarent un peu moins souvent que le métier d’apprentissage correspond à l’apprentissage rêvé. Du côté de la demande, des compromis ont donc été faits dans le choix du métier.

À noter cependant que le baromètre des places d’apprentissage ne permet pas de procéder à une évaluation complète de la situation sur le marché des places d’apprentissage en Suisse. En effet, il ne tient pas compte des jeunes âgés de plus de 17 ans qui entrent sur le marché du travail plus tardivement que les 14-16 ans interrogés. Le pourcentage de jeunes âgés de plus de 16 ans qui commencent une formation professionnelle initiale en 2023 est quant à lui considérable et s’élève à 43 %, selon les données fournies par les entreprises.

Jeunes au moment de la transition I

État d’esprit des jeunes au moment de la transition I

Au moment de la transition I, les jeunes voient plus souvent l’avenir avec des sentiments mitigés. Certes, une majorité d’entre eux (53 %) reste confiante par rapport à leur propre avenir, mais ce chiffre n’a jamais été aussi faible au cours des quatre dernières années.

 

Quant à l’avenir de la société dans son ensemble, ils tempèrent leur enthousiasme et, là aussi, les avis optimistes sont légèrement moins nombreux en 2023.

Les jeunes en fin de scolarité continuent de juger positivement leur situation de formation en 2023. Ici aussi, les valeurs ont toutefois légèrement baissé par rapport à l’année précédente. Sur une échelle de 0 à 10, les valeurs moyennes mesurées sont de 7,5 pour la satisfaction quant à la formation après la scolarité obligatoire (2018 : 7,0, 2019 : 7,8, 2020 : 7,9, 2021 : 7,6, 2022 : 7,8) et de 7,3 pour la satisfaction générale par rapport à leur propre vie (2018 : 6,9, 2019 : 7,5, 2020 : 7,6, 2021 : 7,4, 2022 : 7,4). Comparé à l’année précédente, le taux de satisfaction par rapport à la formation a diminué plus fortement (-0,3) que celui par rapport à leur propre vie (-0,1). Les valeurs très basses de 2018 restent toutefois inégalées.

En 2023, le choix de la formation reste une décision libre pour la grande majorité (90 % plutôt/totalement d’accord).

La grande majorité des jeunes se réjouissent de suivre leur formation (87 %), mais ces valeurs baissent légèrement en 2023 (-3 points de pourcentage à chaque fois). Par ailleurs, les jeunes ont été plus nombreux que jamais à déclarer avoir eu du mal à choisir une formation (38 %, +2 points de pourcentage), que le choix effectué est une solution transitoire (31 %, +5 points de pourcentage) ou un compromis (22 %, +7 points de pourcentage). Un pourcentage stable de 77 % décrit toutefois son choix comme la formation de ses rêves ou la solution idéale (77 %, -2 points de pourcentage).

Ainsi, la situation au moment de la transition I peut être décrite comme globalement satisfaisante du point de vue des jeunes en 2023 aussi, même si la formation choisie a plus souvent été qualifiée de compromis ou de solution transitoire que les années précédentes.

Choix de la formation après la scolarité obligatoire

82 % des jeunes ont commencé la formation qu’ils souhaitaient à l’été 2023, selon l’enquête d’avril. Cette valeur est en léger recul, sans être inquiétante (2018 : 81 %, 2019 : 86 %, 2020 : 84 %, 2021 : 82 %, 2022 : 85 %, 2023 : 82 %). 7 % se sont rabattus sur leur deuxième choix (2018 : 6 %, 2019 : 5 %, 2020 : 7 %, 2021 : 8 %, 2022 : 5 %), tandis que 11 %, un chiffre qui reste stable, font autre chose que leur premier ou deuxième choix (2018 : 13 %, 2019 : 9 %, 2020 : 9 %, 2021 : 11 %, 2022 : 10 %, 2023 : 11 %).

La formation professionnelle initiale, qu’elle se présente sous la forme d’une formation professionnelle duale (36 037 jeunes, soit 42 %) ou d’une formation en école (3741 jeunes, soit 4 %), reste l’option la plus fréquente au sortir de la scolarité obligatoire. Ce constat vaut surtout pour les garçons (53 %, contre 39 % de filles), les filles privilégiant la formation générale (41 % contre 31 % de garçons). En 2023, l’écart entre filles et garçons est un peu moins marqué que les années précédentes.

 

Dans l’ensemble, 36 % des jeunes entre 14 et 17 ans commencent un cursus dans une école de maturité gymnasiale ou une école de culture générale. Ce choix est particulièrement répandu en Suisse romande et en Suisse italienne (55 % contre 25 % en Suisse alémanique).

Le nombre de jeunes optant pour une offre transitoire après la scolarité obligatoire reste similaire à celui des années précédentes (7416/9 %), le rapport entre les sexes étant équilibré (garçons : 9 %, filles : 8 %). Le taux de jeunes décidant d’effectuer une année intermédiaire (voyage, séjour linguistique, année d’économie domestique, etc.) a nettement augmenté à 9 % (+6 points de pourcentage), et les filles continuent à choisir cette voie plus souvent que les garçons (filles : 11 %, garçons : 8 %).

La tendance à la formation générale constatée au cours des premières années du lancement des enquêtes ne se poursuit pas en 2023, pour la deuxième fois consécutive. La proportion de jeunes optant à l’issue de l’école obligatoire pour une formation générale est en baisse, notamment chez les jeunes femmes.

Formation professionnelle initiale

La catégorie Formation professionnelle initiale (39 778 personnes) englobe les jeunes qui commencent une formation professionnelle duale (36 037/91 %) et ceux qui entreprennent une formation professionnelle en école (3741/9 %). Ces derniers représentent clairement une minorité et en 2023, le rapport  s’est légèrement accru en faveur de la formation professionnelle initiale en école (+2 points de pourcentage).

Pour plus de la moitié des jeunes, la décision de s’orienter vers une formation professionnelle initiale en école tient au fait qu’ils estiment que la voie scolaire leur convient mieux (2018 : 52 %, 2019 : 55 %, 2020 : 50 %, 2021 : 51 %, 2022 : 53 %, 2023 : 59 %). La deuxième raison la plus souvent mentionnée est le fait qu’ils n’ont pas trouvé de place d’apprentissage qui leur convenait (2018 : 30 %, 2019 : 22 %, 2020 : 8 %, 2021 : 11 %, 2022 : 22 %, 2023 : 21 %).

La plupart des jeunes ont commencé une formation professionnelle initiale de trois ou quatre ans (62 % et 33 %) couronnée par un certificat fédéral de capacité (CFC). Rares sont ceux qui ont opté pour une formation professionnelle initiale sanctionnée par une attestation fédérale de formation professionnelle (AFP) : 5 % (2018 : 3 %, 2019 : 2 %, 2020 : 2 %, 2021 : 5 %, 2022 : 2 %, 2023 : 5 %).

En 2023, 23 % des jeunes qui ont commencé une formation professionnelle initiale prévoient de préparer une maturité professionnelle en parallèle. Par rapport aux années 2019 et 2020, les intentions sont donc quelque peu revues à la baisse. Elles restent néanmoins élevées par rapport aux deux premières années de l’enquête (2018 : 21 %, 2019 : 20 %, 2020 : 30 %, 2021 : 31 %, 2022 : 26 %, 2023 : 23 %).

 

Pour le moment, 63 % des jeunes n’envisagent pas cette option. Une part relativement élevée de jeunes (13 %) se dit toutefois encore incertaine à ce sujet (2018 : 10 %, 2019 : 13 %, 2020 : 13 %, 2021 : 15 %, 2022 : 14 %, 2023 : 13 % je ne sais pas/pas de réponse).

Le plus souvent, les apprentis se décident pour une maturité professionnelle en raison des meilleures opportunités de carrière qu’elle offre (51 %) ou parce qu’ils souhaitent faire des études plus tard (32 %). Les jeunes qui font le choix contraire invoquent plusieurs raisons : ils ont l’intention d’effectuer la maturité professionnelle après leur formation professionnelle initiale (28 %), ils ne sont pas intéressés (24 %) ou ils craignent que le double cursus soit trop stressant (19 %).

88 % des jeunes qui commencent une formation professionnelle initiale en 2023 indiquent que le métier auquel ils sont formés actuellement correspond à l’apprentissage rèvé. Ce chiffre est légèrement inférieur à celui des enquêtes précédentes (2018 : 91 %, 2019 : 92 %, 2020 : 93 %, 2021 : 92 %, 2022 : 91 %, 2023 : 88 %).

Le tableau ci-après répertorie les 10 professions les plus prisées par les jeunes en 2023. À noter que de fortes variations peuvent survenir d’une année à l’autre : la taille de l’échantillon étant relativement petite, elle présente une grande marge d’erreur. En 2023, les formations professionnelles initiales d’installateur-électricien/installatrice-électricienne, de logisticien/logisticienne et d’assistant/assistante en pharmacie figurent à nouveau dans le top 10. En sont donc sorties les formations professionnelles initiales d’ébéniste-menuisier/ébéniste-menuisière, de cuisinier/cuisinière et d’assistant médical/assistante médicale.

Parmi les jeunes qui ont commencé une formation professionnelle initiale en 2023, les garçons sont plus nombreux (21 319/59 %) que les filles (14 718/41 %). Cette répartition entre les sexes s’avère relativement stable au fil du temps.

Par ailleurs, des différences nettes se confirment en 2023 aussi pour ce qui concerne le choix de la profession en fonction du sexe.

Seule la formation professionnelle initiale d’employé/employée de commerce figure dans le top 10 de la formation professionnelle initiale pour les deux sexes. Pour le reste, il n’y a pas d’autre recoupement dans le choix des formations professionnelles initiales.

Les jeunes femmes ont tendance à se diriger davantage vers des formations professionnelles initiales dans les domaines de la santé et du social, les jeunes hommes plutôt vers des formations professionnelles initiales techniques et artisanales.

Top 10 des professions prisées par les filles

Employée de commerce
Assistante en soins et santé communautaire
Gestionnaire du commerce de détail
Assistante en pharmacie
Assistante socio-éducative
Dessinatrice
Assistante médicale
Assistante en médecine vétérinaire
Assistante en promotion de l’activité physique et de la santé
Fleuriste

Top 10 des professions prisées par les garçons

Employé de commerce
Informaticien
Charpentier
Installateur-électricien
Polymécanicien
Logisticien
Mécanicien en maintenance d’automobiles
Automaticien
Ébéniste/menuisier
Constructeur métallique

En 2023, les jeunes qui ont commencé une formation professionnelle initiale ont envoyé en moyenne 9,7 candidatures, soit un peu plus que par rapport aux six années précédentes (2018 : 8,2, 2019 : 10,3, 2020 : 7,1, 2021 : 9,4, 2022 : 8,4, 2023 : 9,7). Par rapport à l’année précédente, les jeunes ont envoyé en moyenne une candidature de plus pour d’obtenir une place d’apprentissage.

Toutefois, en 2023, le nombre de réponses positives à des candidatures n’a jamais été aussi élevé que depuis le début des enquêtes (2018 : 2,0, 2019 : 2,1, 2020 : 1,9, 2021 : 1,9, 2022 : 1,9, 2023 : 2,4). Pour ce qui est des réponses en suspens (2018 : 0,8, 2019 : 2,0, 2020 : 1,0, 2021 : 2,0, 2022 : 1,5, 2023 : 1,1), leur nombre a diminué par rapport à 2022, tandis que les refus ont augmenté par rapport aux trois années précédentes (2018 : 5,4, 2019 : 6,2, 2020 : 4,2, 2021 : 5,5, 2022 : 5,0, 2023 : 6,1).

A noter que le processus de candidature s’est accéléré dans le contexte post-pandémique. En 2021 et 2022, les jeunes étaient beaucoup plus nombreux que les années précédentes à avoir commencé à envoyer des candidatures seulement trois mois à l’avance (au printemps) (2018 : 4 %, 2019 : 6 %, 2020 : 8 %, 2021 : 22 %, 2022 : 21 %). En 2023, la situation se normalise et seuls 9 % des jeunes qui ont commencé une formation professionnelle initiale déclarent n’avoir commencé à postuler qu’il y a trois mois. La majorité des personnes interrogées ont commencé à postuler il y a un an (44 %), voire avant (30 %).

Les ruptures de contrats d’apprentissage avant le début de la formation professionnelle initiale restent clairement une exception. Avec 5 % des jeunes concernés, les ruptures de contrat ont toutefois été plus fréquentes en 2023 que les années précédentes (2020 : 3 %, 2021 : 2 %, 2022 : 2 %, 2023 : 5 %).

Voies de formation générale

30 596 jeunes au total (soit 36 %) ont entamé une formation générale après les vacances d’été. 22 694 d’entre eux (soit 74 %) fréquentent une école de maturité gymnasiale, tandis que les 7902 autres (26 %) une école de culture générale. La répartition entre ces deux types d’écoles de formation générale se révèle relativement stable (2018 : 70 %/30 %, 2019 : 77 %/23 %, 2020 : 75 %/25 %, 2021 : 78 %/22 %, 2022 : 79 %/21 %). En 2023, les filles (16 897/55 %) ont de nouveau été plus nombreuses que les garçons (13 698/45 %) à opter pour une voie de formation générale. Ce rapport est connu et reste relativement stable.

La majorité des élèves des écoles de formation générale ont pu trouver l’option spécifique de leur choix dans l’école qu’ils fréquentent (82 %). Les options spécifiques choisies par la majorité des gymnasiens et des élèves des écoles de culture générale sont illustrées ci-dessous. En 2023, les élèves ont le plus souvent opté pour la biologie et la chimie ou pour l’économie, le commerce ou le droit. Aucune tendance à long terme ne se dégage en ce qui concerne le choix de l’option spécifique. Les évolutions d’année en année sont plutôt hétérogènes. Par rapport à l’année précédente, les options spécifiques biologie et chimie ainsi qu’arts visuels ou musique attirent davantage. En revanche, sur le court terme, on constate une baisse dans les domaines de l’économie, du commerce ou du droit.

 

Aucune tendance nette ne se dégage non plus dans le choix de l’option spécifique dans les écoles de culture générale. Il ne faut pas accorder trop d’importance aux écarts dans les séries de données en 2023, car plusieurs réponses sont désormais autorisées pour cette question. En 2023, la santé ou les sciences naturelles sont à nouveau l’option spécifique la plus choisie.

La pédagogie occupe la deuxième place, devant le travail social, qui arrive troisième. Ces trois options spécifiques occupent les premières places d’une année sur l’autre, mais pas toujours dans le même ordre.

En 2023, 14 % des nouvelles et nouveaux élèves de culture générale n’ont pas encore choisi définitivement leur option spécifique, ce qui correspond à la valeur la plus basse enregistrée à ce jour.

Outre l’intérêt intrinsèque, l’élément essentiel qui motive les élèves dans le choix d’une option spécifique est le bagage qu’elle peut leur apporter pour de futures études. Les points forts et les faiblesses sur le plan scolaire entrent également en ligne de compte. En revanche, l’élève ne se laisse guère influencer par l’option principale ou spécifique choisi dans son cercle d’amis.

Offres de formation transitoire

En 2023, 7416 jeunes, soit un taux stable de 9 %, ont opté pour une offre de formation transitoire à l’issue de la scolarité obligatoire. Parmi eux, on compte à nouveau en 2023 un peu plus de garçons (54 %) que de filles (46 %). Un peu moins de la moitié des jeunes suivant une offre de formation transitoire s’est dirigée vers des offres purement scolaires (2018 : 33 %, 2019 : 41 %, 2020 : 48 %, 2021 : 49 %, 2022 : 51 %, 2023 : 45 %). En 2023, 22 % des jeunes ont préféré une offre combinant école et pratique professionnelle et 18 % une offre transitoire axée sur la pratique.

La principale raison pour expliquer le choix d’une offre transitoire reste la recherche infructueuse d’une place d’apprentissage adéquate (42 %). Cette raison, moins citée en 2022, est à nouveau plus fréquemment avancée en 2023 (2018 : 60 %, 2019 : 43 %, 2020 : 37 %, 2021 : 28 %, 2022 : 38 %, 2023 : 42 %).

 

La deuxième raison la plus fréquente, avancée bien plus souvent que les années précédentes, est l’amélioration des connaissances linguistiques (2021 : 8 %, 2022 : 6 %, 2023 : 14 %).

Au troisième rang, 12 % des élèves indiquent que l’offre transitoire est nécessaire pour la formation qu’ils veulent suivre ultérieurement (2021 : 8 %, 2022 : 6 %, 2023 : 12 %).

Après une offre transitoire, l’objectif reste pour la plupart des jeunes de commencer une formation professionnelle initiale (69 %). Mais davantage de jeunes participant aux offres transitoires en 2023 ne savent pas (encore) ce qu’ils aimeraient faire ensuite.

Année intermédiaire

Le nombre de jeunes ayant déclaré effectuer une année intermédiaire après la scolarité obligatoire n’a jamais été aussi élevé qu’en 2023 (2018 : 3 %, 2019 : 3 %, 2020 : 4 %, 2021 : 3 %, 2022 : 3 %, 2023 : 9 %). Là encore, les filles sont plus nombreuses que les garçons. Toutefois, la proportion des jeunes hommes dans les offres intermédiaires a nettement augmenté en 2023 (2019 : 66 % : 34 %, 2020 : 61 % : 39 %, 2021 : 66 % : 34 %, 2022 : 66 % : 34 %, 2023 : 57 % : 43 %).

Les raisons qui motivent le choix d’une solution intermédiaire sont aussi diverses que les solutions intermédiaires elles-mêmes. La catégorie Autre raison reflète ce résultat. « Autre raison » est moins cité en 2023 que les années précédentes, avec en contrepartie un report vers « Je ne sais pas/pas de réponse ».

 

Les raisons les plus souvent indiquées et de manière stable pour justifier une année intermédiaire sont la recherche infructueuse d’une place d’apprentissage ou le désir de disposer d’un peu de temps pour soi.

Après l’année intermédiaire, la plupart des jeunes souhaitent en 2023 suivre une formation professionnelle initiale (2018 : 41 %, 2019 : 46 %, 2020 : 58 %, 2021 : 48 %, 2022 : 47 %, 2023 : 48 %). Ensuite, au deuxième rang et c’est nouveau, de nombreux jeunes sont encore indécis sur ce qu’ils feront après l’année intermédiaire (je ne sais pas encore 2018 : 11 %, 2019 : 16 %, 2020 : 6 %, 2021 : 19 %, 2022 : 7 %, 2023 : 30 %). En 2023, beaucoup moins d’élèves ont l’intention de commencer une école de maturité après l’année intermédiaire (2018 : 4 %, 2019 : 15 %, 2020 : 17 %, 2021 : 16 %, 2022 : 21 %, 2023 : 8 %). La valeur élevée de 2022 doit donc être considérée comme une exception.

Places d’apprentissage dans les entreprises

Offre de places d’apprentissage

53 % des entreprises qui ont participé à l’enquête proposent des places d’apprentissage. Ce chiffre est nettement supérieur à celui enregistré lors des enquêtes précédentes, où l’échantillon comportait environ un quart d’entreprises formatrices. Depuis 2023, il est possible de définir la part d’entreprises formatrices dans l’échantillon brut de la présente enquête, ce qui permet de mieux cibler les entreprises formatrices.  Cela explique l’augmentation de leur nombre pour  l’année en cours et pourrait aussi expliquer certaines fluctuations dans l’offre de places d’apprentissage chez les entreprises interrogées.

La majorité des entreprises indiquent à nouveau avoir maintenu leur offre de places d’apprentissage à un niveau constant par rapport à l’année précédente. De même, la part des entreprises qui ont diminué ou augmenté leur offre n’a presque pas changé. Dans la chronologie, on voit qu’au cours des années de pandémie, davantage d’entreprises avaient exprimé leur inquiétude à ce sujet.

 

Les entreprises qui proposent plus de places d’apprentissage en 2023 qu’en 2022 indiquent le faire avant tout dans un souci d’assurer la relève (2018 : 36 %, 2019 : 36 %, 2020 : 41 %, 2021 : 40 %, 2022 : 51 %, 2023 : 44 %). Par rapport à l’année précédente, cette raison est toutefois à nouveau moins souvent citée. En deuxième position, environ un tiers des entreprises invoquent la fluctuation naturelle de l’offre de places d’apprentissage (2018 : 28 %, 2019 : 35 %, 2020 : 26 %, 2021 : 33 %, 2022 : 28 %, 2023 : 36 %).

Les entreprises qui proposent moins de places d’apprentissage en 2023 qu’en 2022 mentionnent en premier lieu les fluctuations naturelles pour expliquer la réduction de leur offre (2018 : 53 %, 2019 : 46 %, 2020 : 45 %, 2021 : 33 %, 2022 : 41 %, 2023 : 31 %). Viennent ensuite l’absence de candidats qualifiés (2018 : 19 %, 2019 : 19 %, 2020 : 20 %, 2021 : 14 %, 2022 : 23 %, 2023 : 16 %) et des restructurations au sein de l’entreprise (2018 : 16 %, 2019 : 20 %, 2020 : 16 %, 2021 : 18 %, 2022 : 20 %, 2023 : 16 %). Ces deux raisons sont moins souvent avancées que l’année précédente.

8 % des places d’apprentissage proposées en 2023 sont des apprentissages AFP et 92 % des apprentissages CFC. Ce rapport se révèle stable au fil du temps (2018 : 7 %/93 %, 2019 : 9 %/91 %, 2020 : 8 %/92 %, 2021 : 10 %/90 %, 2022 : 8 % / 92 %).

Le graphique ci-dessous illustre l’offre de places d’apprentissage par secteur. Quatre secteurs sur les quinze proposaient la moitié des places en 2023 : le commerce, la santé  et l’action sociale, la construction et l’industrie manufacturière.

Dans l’ensemble, l’offre de places d’apprentissage est stable par rapport à l’année précédente dans la plupart des branches. Dans trois branches, elle a augmenté à court terme, tandis qu’elle a baissé dans quatre. Une seule tendance persiste au fil des enquêtes : dans le secteur des transports, l’offre est en recul. Sinon, ce sont de légères variations à court terme  qu’on observe d’une année à l’autre.

En 2023 et pour la deuxième année consécutive, l’offre de places d’apprentissage accuse un léger recul dans les deux secteurs Commerce et Santé humaine et action sociale. Il en va de même pour l’administration publique ainsi que pour les services financiers et d’assurance. Dans tous ces secteurs, l’offre de places d’apprentissage a augmenté pendant la pandémie et revient en 2023 au niveau des deux premières années de l’enquête. La situation est inversée dans le secteur de la construction et de l’industrie manufacturière : l’offre de places d’apprentissage a reculé en 2020, avant de repartir à la hausse. En 2023, cette hausse se confirme dans le secteur de la construction, mais pas dans l’industrie manufacturière. Une nouvelle hausse de l’offre de places d’apprentissage à la suite de la pandémie de coronavirus se dessine également dans les secteurs Activités spécialisées, scientifiques et techniques, Activités de services administratifs et de soutien et Hébergement et restauration. Le bond de l’offre dans les secteurs agriculture et sylviculture est frappant, et s’explique par la proportion accrue de telles entreprises dans l’échantillon.

Pour la planification des places d’apprentissage de l’année prochaine, plus de la moitié des entreprises prévoient de maintenir leur offre à un niveau constant. Pour la première fois depuis le début de l’enquête, la proportion d’entreprises souhaitant réduire leur offre de places d’apprentissage a légèrement augmenté en 2023.

Un nombre accru d’entreprises des secteurs de l’information et de la communication, des activités financières et d’assurance ainsi que de la culture et du divertissement prévoient de proposer moins de places d’apprentissage l’année prochaine qu’actuellement.

Attribution des places d’apprentissage

84 % des places d’apprentissage proposées ont pu être pourvues (état en août 2023). Cette proportion est similaire à celle enregistrée à la même période les années précédentes (2018 : 86 %, 2019 : 88 %, 2020 : 90 %, 2021 : 88 %, 2022 : 86 %, 2023 : 84 %). À l’échelle nationale, l’attribution des places d’apprentissage est donc à nouveau régulière en 2023.

Le graphique ci-dessous illustre  la situation des places d’apprentissage par secteur. Le secteur Activités de services administratifs et de soutien connaît des difficultés accrues dans l’attribution de places d’apprentissage : en août, 40 % des places d’apprentissage proposées n’étaient pas pourvues. C’est nettement plus que les années précédentes pour une offre stable. Dans le secteur de la construction, une place sur trois proposée en 2023 est restée vacante, contre environ une sur quatre dans l’hébergement et restauration. Cela confirme pour la deuxième fois un nombre élevé de places d’apprentissage vacantes dans le secteur de la construction, alors que le nombre de places d’apprentissage vacantes dans l’hébergement et restauration a nettement diminué par rapport à 2022.

Dans l’hébergement et restauration et dans l’industrie manufacturière, plus de places d’apprentissage sont restées vacantes en 2023 qu’en 2020 et 2021. Il est à noter qu’en même temps,  les deux branches ont quelque peu réduit leur offre de places d’apprentissage en 2023.

La situation est relativement stable dans les Activités de services administratifs et de soutien et dans la Santé et l’action sociale. L’augmentation de l’offre dans le domaine des Activités de services administratifs et de soutien semble donc répondre à la demande.

Dans le domaine de la santé et de l’action sociale, on observe des fluctuations dans l’offre. Le taux de places d’apprentissage vacantes s’avère toutefois stable. Dans l’agriculture et la sylviculture, le nombre de places d’apprentissage vacantes en 2023 est le même qu’en 2022, alors que l’offre de places d’apprentissage a nettement augmenté.

Explications et solutions concernant les places d’apprentissage non pourvues

L’absence de candidatures est la principale raison qui explique les places d’apprentissage restées vacantes en 2023. Ce phénomène n’a jamais été aussi net, car jusqu’à présent et depuis le début de ces enquêtes, les places d’apprentissage vacantes s’expliquaient principalement par l’inadéquation des candidatures. À l’exception de 2022, l’absence de candidatures a toujours été la cause la plus fréquemment invoquée pour les places d’apprentissage AFP, alors qu’il s’agit d’une nouveauté pour les places d’apprentissage CFC. Dans l’ensemble, ce problème n’a jamais été aussi marqué au fil des enquêtes.

 

 

En revanche, les candidatures inadaptées sont moins souvent invoquées pour justifier les places d’apprentissage vacantes, que ce soit pour les formations CFC ou AFP. En 2023, 15 % des entreprises citent les désistements de dernière minute comme la troisième raison la plus courante. Cette raison est invoquée avec la même fréquence quelle que soit l’année de l’enquête et semble se produire davantage pour les places d’apprentissage CFC que pour les places d’apprentissage AFP.

La décision prise par certaines entreprises de supprimer les places d’apprentissage restées vacantes ou de ne plus les publier constitue une exception (2018 : 8 %, 2019 : 8 %, 2020 : 2 %, 2021 : 8 %, 2022 : 6 %, 2023 : 5 %). La plupart des places non pourvues seront à nouveau proposées l’année suivante  (2018 : 88 %, 2019 : 109 %, 2020 : 75 %, 2021 : 82 %, 2022 : 94 %, 2023 : 84 %).

Le pourcentage des entreprises ayant l’intention de laisser ouvertes les places d’apprentissage non pourvues pour les attribuer éventuellement durant l’année en cours reste élevé depuis le début de la pandémie (2018 : 52 %, 2019 : 50 %, 2020 : 66 %, 2021 : 61 %, 2022 : 64 %, 2023 : 74 %).  Le nombre d’entreprises ayant manifesté cette intention n’a jamais été aussi élevé qu’en 2023.

Profil des nouveaux apprentis

Parmi les nouveaux apprentis, les garçons sont plus nombreux que les filles (garçons : 56 %, filles : 44 %). Cette répartition entre les sexes s’avère relativement stable au fil du temps.

En 2023, 47 % des nouveaux apprentis ont plus de 16 ans, ce qui correspond exactement à la valeur moyenne depuis le début des enquêtes (2018 : 60 %, 2019 : 49 %, 2020 : 37 %, 2021 : 44 %, 2022 : 43 %, 2023 : 47 %). Les entrées en apprentissage sont donc loin d’avoir toutes lieu directement après la scolarité obligatoire. Ce constat est soutenu par l’affirmation des entreprises selon laquelle un pourcentage stable de 10 % des apprentis qui ont entamé un apprentissage à l’été 2023 possède déjà un CFC ou une AFP.

En 2023, la moitié des entreprises formatrices continue d’offrir la possibilité de préparer la maturité professionnelle parallèlement à l’apprentissage. Ce chiffre n’a jamais été aussi faible depuis le début des enquêtes (2018 : 58 %, 2019 : 59 %, 2020 : 58 %, 2021 : 53 %, 2022 : 59 %, 2023 : 50 %).

 

On verra au plus tôt l’année prochaine s’il s’agit d’une tendance ou d’une nouvelle exception.

Un taux stable de 10 % des nouveaux apprentis fait usage de cette possibilité (2018 : 5 %, 2019 : 8 %, 2020 : 6 %, 2021 : 9 %, 2022 : 9 %, 2023 : 10 %). Sur l’ensemble de la période étudiée, la proportion de nouveaux apprentis souhaitant préparer la maturité professionnelle en parallèle de l’apprentissage a toutefois légèrement augmenté. Cette valeur varie considérablement d’un secteur à l’autre. Dans la branche des activités financières et d’assurance, 22 % des nouveaux apprentis visent une maturité professionnelle. Ce chiffre est de 16 % dans le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques, de 14 % dans le secteur de l’information et de la communication et dans celui de l’administration publique. Ces quatre secteurs caracolent en tête de classement.

Apprentis ayant terminé leur apprentissage

La plupart des jeunes ayant terminé leur apprentissage en 2023 ont effectué leur apprentissage dans de petites entreprises comptant entre deux et neuf collaborateurs (47 %) ou dans des entreprises comptant entre 10 et 99 collaboratrices et collaborateurs (32 %).

Les secteurs Commerce et Santé et action sociale concentrent une nouvelle fois les plus grandes proportions d’apprentis. Le secteur Agriculture se distingue également sur ce point puisqu’il vient en troisième position, avant les Activités de services administratifs et de soutien et l’Industrie manufacturière.

Au fil des années, les secteurs qui ont longtemps été considérés comme des branches de formation en croissance (Commerce, Activités financières et d’assurance, Administration publique, Enseignement) ne progressent plus. Cela se traduit en 2023 par une stagnation, voire un recul du nombre d’apprentis diplômés. Sur le court terme, on observe un net recul du nombre de diplômés dans le secteur du Commerce. Après trois années d’augmentation, la proportion de diplômés dans ce secteur s’est ainsi rapprochée de celle des deux premières éditions de l’enquête.

 

Ce recul est nouveau pour le secteur du Commerce. Il en va autrement dans le secteur Santé et action sociale, où la part de jeunes diplômés ne cesse de diminuer depuis le pic atteint en 2020.

La situation est relativement stable dans les secteurs Industrie manufacturière, Construction et Activités spécialisées, scientifiques et techniques. La situation dans l’Hébergement et restauration est remarquable, avec une nette augmentation des jeunes apprentis diplômés en 2023.

Dans l’Administration publique et dans le secteur Activités financières et d’assurance, la part des apprentis diplômés n’a cessé d’augmenter jusqu’en 2021. La tendance s’est ensuite inversée dans les deux secteurs.

L’affaiblissement annuel de la part des apprentis diplômés dans le secteur Transports perdure, il  s’est stabilisé à 2 % par an au cours des trois dernières années.

En 2023 et pour la deuxième année consécutive, une grande partie des jeunes est embauchée par l’entreprise qui les a formés à l’issue de leur apprentissage (2018 : 33 %, 2019 : 36 %, 2020 : 33 %, 2021 : 37 %, 2022 : 45 %, 2023 : 46 %). Avant 2022, la plupart des apprentis diplômés quittaient leur entreprise formatrice à la fin de leur formation.

Le nombre d’embauches temporaires et de situations indéterminées reste stable.  Ainsi, en 2023, pour la deuxième fois consécutive, le nombre de jeunes diplômés quittant l’entreprise dans laquelle ils ont effectué leur apprentissage est plus faible qu’auparavant (2018 : 48 %, 2019 : 44 %, 2020 : 48 %, 2021 : 43 %, 2022 : 37 %, 2023 : 38 %).

Il ne s’agit toutefois pas d’une tendance commune à l’ensemble des secteurs, comme le montre le graphique suivant.

L’évolution vers davantage d’emplois fixes dans les services financiers et d’assurance, ainsi que dans l’industrie manufacturière, l’information et la communication, les services professionnels et l’administration publique est confirmée.

Dans les secteurs de la construction, du commerce, de l’hébergement et restauration ainsi que dans agriculture et la sylviculture, les contrats fixes dans les entreprises formatrices sont en revanche moins répandus que l’année précédente.

La proportion d’emplois fixes après l’apprentissage est relativement stable dans les secteurs Santé et action sociale, où près d’un tiers des diplômés se voit proposer un emploi fixe par l’entreprise formatrice.

Données techniques clés

Remarque importante :

Les données présentées ont été obtenues par extrapolation. Les résultats des échantillons ont été extrapolés à la population. L’extrapolation pour les jeunes se fonde sur les jeunes qui, selon les statistiques de la formation professionnelle initiale, ont fréquenté la 10e année scolaire l’année précédente (Office fédéral de la statistique OFS). Pour 2023, il a été décidé de renoncer à une extrapolation des chiffres concernant les entreprises.

Jeunes:

Groupe cible : habitants de 14 à 17 ans (à partir de 2023, 14 à 16 ans au Tessin, 15 à 17 ans dans le reste de la Suisse, auparavant 14 à 16 ans dans toute la Suisse) qui ont participé à l’enquête du mois d’avril et qui ont terminé leur scolarité obligatoire durant l’été

Base d’adresses : cadre d’échantillonnage de l’Office fédéral de la statistique

Méthode d’enquête : enquête écrite (en ligne)

Période de l’enquête : 10.07. – 31.08.2023

Nombre total de participants: N = 2071

Marge d’erreur :± 2.1 % pour 50/50 et une probabilité de 95 %

Exploitation : 69%

Pondération : 1er niveau : nombre de jeunes par canton ; 2e niveau : âge/sexe, regroupé par canton

Entreprises:

Groupe cible: entreprises comptant au moins deux salariés qui ont participé à l’enquête du mois d’avril

Base d’adresses : registre des entreprises de l’Office fédéral de la statistique

Méthode d’enquête : enquête écrite (en ligne/papier)

Période de l’enquête: 10.07. – 05.09.2023

Nombre total d’entreprises participantes: N = 3835

Marge d’erreur : ± 1,6 % pour 50/50 et une probabilité de 95 %

Exploitation:  73%

Pondération : 1er niveau : nombre d’entreprises par région linguistique ; 2e niveau : répartition Noga par région linguistique

Équipe de projet gfs.bern

Lukas Golder : politologue et spécialiste en médias, co-directeur gfs.bern

Martina Mousson : politologue, responsable de projet

Annick Doriot : politologue, responsable de projet junior

Thomas Burgunder : mathématicien, collaborateur scientifique

Alessandro Pagani : politologue, collaborateur scientifique

Roland Rey : collaborateur de projet / administration

 

Consultant externe :

Prof. Dr. Stefan C. Wolter, professeur en économie de l’éducation, Université de Berne